Secteur Agricole

Le plus grand projet d’exploitation de mine de fer en Afrique.
Un nouveau code minier a été adopté le 9 septembre 2011 avec pour objectifs:

  1. sécuriser l’investissement étranger tout en préservant sa rentabilité ;
  2. assurer un revenu substantiel au pays ;
  3. fournir des emplois à la population ; et
  4. préserver l’environnement pour les générations futures dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Depuis 2011, les grands projets sont initiés aussi bien dans la filière bauxite alumine que dans le fer. Le projet d’exploitation et d’exportation du gisement de fer de Simandou (bloc 3 et 4) est le plus grand projet en Afrique pour une production de 95 millions de tonnes et une enveloppe d’à peu près 19 milliards de dollars. Ce projet comporte également un important volet d’infrastructures, à savoir : la construction d’un chemin de fer Transguinéen de près de 800 kilomètres et un port en eaux profondes, dans la région de Forécariah (Guinée maritime).

Les projets d’exportation et d’exploitation de fer à Kaliya (Faranah) et à Forécariah. A Forécariah, la production démarre avec 3 millions de tonnes, la première année. Elle atteindre 10 millions à la sixième année.

Allocation budgétaire passant de 2 à 20%
« Avec les campagnes agricoles, le Président Alpha Condé a fait passer la part budgétaire allouée à l’agriculture de 2 à 20%, car l’agriculture est une priorité du gouvernement.
Pour la campagne 2012, l’importation d’intrants a été couplée avec celle de machines agricoles : 175 tracteurs, une cinquantaine de moissonneuses batteuses, des batteuses de riz, des motos faucheuses et des motoculteurs. Tous ces équipements ont été vendus aux paysans de Guinée à des prix subventionnés. Parallèlement, des contrats ont été signés avec des pays amis pour des aménagements indispensables à la maitrise de l’eau. Ce programme est la concrétisation de la volonté présidentielle d’exploiter le potentiel agricole du pays. 250 Milliards FG ont été alloués aux agriculteurs et agricultrices dans leurs villages, pour faciliter l’achat de semences de bonne qualité, d’engrais, d’herbicides, d’insecticides, pour revigorer le dispositif de recherche et de vulgarisation agricole, et pour désenclaver les zones de production ».

Pour la campagne 2012, l’importation des intrants (28 000 tonnes) a été couplée avec celle des machines agricoles : 175 tracteurs, une cinquantaine de moissonneuses batteuses, des batteuses de riz, des motos faucheuses et des motoculteurs. Tous ces équipements sont vendus à des prix subventionnés. Parallèlement, des contrats sont signés avec des pays amis pour des aménagements des plaines rizicoles indispensables à la maitrise de l’eau. Ce programme est la concrétisation de la ferme volonté présidentielle d’exploiter le grand potentiel agricole du pays que le chef de l’Etat qualifie à juste titre de « scandale agricole » ; ceci dans le but de « Produire ce que nous consommons et de consommer ce que nous produisons ».

Secteur Minier

Conscient de l’incidence de ces statistiques peu favorables sur la compétitivité des activités minières, le Gouvernement guinéen met l’accent sur la construction de centres de formation de développement des compétences autour du projet minier afin de d’offrir aux projets de travailleurs guinéens compétents. Suivant un modèle de réussite existant, le Gouvernement guinéen invite les donateurs intéressés à le rejoindre à mettre sur pied un Partenariat Public Privé (PPP) avec les compagnies minières actuelles ou futures pour la création d’un centre de formation.

La République de Guinée est exceptionnellement riche en ressources minières dont les réserves sont variées et très importantes.

Elle détient ainsi :

  • Deux tiers des réserves mondiales de bauxites avec 40 milliards de ressources
  • prouvées et 20 milliards de réserves probables ;
  • Du fer pour 20 milliards de ressources prouvées et 12 milliards de réserves probables. On compte deux gisements de fer de classe mondiale avec une teneur avoisinant 70% (Chaîne du Simandou – Mont Nimba), et les gisements de Kalia (préfecture de Faranah), de Yombeli (préfecture de Forécariah) et de Kaloum (Conakry). Le gisement de Yombeli est en exploitation depuis juin 2012 et la première tonne de fer sera extraite du Simandou (bloc 3 et 4) en 2015 ;
  • De l’or, exploité artisanalement depuis le Moyen âge. De nos jours, l’exploitation artisanale se poursuit parallèlement à l’exploitation industrielle et semi industrielle. La principale région aurifère de Guinée est la Haute Guinée et en particulier le bassin de Siguiri (préfectures de Siguiri, Kouroussa, Mandiana, Dinguiraye, Kankan). On trouve aussi de l’or dans les zones de Fitiba (Mamou-Faranah), Sierra-Forè (à l’est de Kindia) et N’Zérékoré (Gama-Karana-Yomou) ;
  • Du diamant avec des réserves prouvées de 25 millions de carats et 500 millions de carats probables. Les principaux gisements sont localisés dans les préfectures de Kérouané, de Beyla, de Kindia, de Forécariah et du Sud Est de la Guinée ;
  • Du pétrole en offshore actuellement en prospection ;
  • D’autres minerais tels que le nickel, le titane, et des indices d’uranium, de cuivre, de cobalt…
  • Mais aussi du calcaire (200 millions de tonnes), et des agrégats en grande quantité répartis sur tout le territoire.
  • Le potentiel minéral de la Guinée est loin d’être circonscrit et précisé, d’où la volonté des autorités de poursuivre l’inventaire des ressources minérales à travers la certification des indices.
  • Le secteur minier représente en moyenne 15% du PIB, et 20 à 25% des recettes courantes de l’État et 80% des recettes d’exportations.
  • Le gouvernement compte accroître les revenus miniers par :
  • Un accroissement de la production minière ; à ce titre, l’exploitation du gisement de Kalia a été lancé en juin 2012, et le projet d’exploitation du Simandou – avec un chemin de fer de 650 km, un port en eau profonde – produira sa première tonne en 2015 ;
  • L’adoption d’un nouveau code minier en 2011 avec pour objectifs : la sécurisation de l’investissement étranger tout en préservant sa rentabilité, la création d’emploi, la préservation de l’environnement.
  • La transformation des produits miniers, notamment de la bauxite en alumine et de la mise en place d’une fonderie d’aluminium. La présence de grandes potentialités hydroélectriques constitue des atouts majeurs pour le développement de la filière.