Fin de retrait des passeports à Paris

Communiqué relatif à la délivrance des passeports biométriques

Dans la perspective de la délivrance prochaine des passeports aux guinéens résidant à l’Etranger, j’ai l’honneur de vous faire parvenir ci- joint, pour information et large diffuslon auprès de nos concitoyens, I’Arrêté conjoint no.3536/MSPC/MEF/SGG du Ministre d’Etat Chargé des Finances et du Ministre de la Securité et de la Protection Civile, portant tarification des passeports biométriques.

Vous en souhaitant bonne reception et restant à votre disposition pour toute suite utile, je vous prie de croire, Messieurs  les Présidents à I’assurance de ma considération distinguée.

Aly  CAMARA Premier Secrétalre Chargé des

Affaires Financières et Consulaires

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ARRETÉ CONJOINT/

Portant tarification des Passeports Biométriques

LE MINISTRE D’ETAT CHARGE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES;

LE MINISTRE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE;

VU  la Convention relative à la mise en place du système d’informatisation et de gestion de passeport, visa, carte de séjour biométriques en date du 07/10/2013;

VU  Ie Décret N°D/2014/0191 PRG/SGG du 18 janvier 2014 portant nomination du Premier Ministre, chef du Gouvernement;

VU  le Décret N°D/2014/021/PRG/SGG membres du Gouvernement;

Le Présent arrêté conjoint a pour but de fixer le prix du passeport biométrique fabriqué dans Ie cadre de l’application des dispositions de la convention (BOT).

Article 2 : Prix d’achat d’un passe port biométrique.

En application des dispositions de la convention indiquée ci-dessus, le prix d’achat d’un passeport biométrique est fixé à la contre-valeur de cent cinquante dollars des Etats- Unis (USD 150) pour les Guinéens vivant à l’extérieur.

Diplomatie

Paris, 5 mars 2015 – Au cours de la troisième rencontre en quatre ans, entre le président Alpha Condé et le patronat français, ce dernier a accueilli le chef de l’Etat guinéen ce 5 mars 2015 au huitième étage de son siège à l’avenue Bosquet à Paris. A la tête d’une délégation comprenant le ministre d’Etat en charge de l’Economie et des finances, Mohamed Diaré, le ministre d’Etat Kassory Fofana, le ministre conseiller spécial, Rachid Ndiaye, le directeur général de l’Apip, Gabriel Curtis, et une grande représentation du Patronat guinéen. Pour le Medef, il s’agissait avant tout d’une opération pour consacrer sa volonté de travailler en Guinée, selon son porte-parole, Patrick Lucas : « les entreprises françaises sont en Guinée pour le long terme, en voulant se différencier d’autres acteurs qui se désintéressent des problèmes d’environnement et de la politique de formation, ce qui est notre Adn à nous ». Comme au sommet de Bruxelles du 3 mars sur Ebola, le président Alpha Condé a rappelé un certain nombre de paramètres : « La crise sanitaire Ebola a été préjudiciable à notre économie et jeté un voile sur tous nos acquis dans le cadre des équilibres macro économiques. Aujourd’hui, malgré les succès enregistrés dans la lutte contre la maladie, nous observons un devoir de vigilance et renforçons notre stratégie de lutte contre la l’épidémie. Et nous voudrions également que les financements promis soient réellement décaissés ».

A l’attention des patrons français, le président Alpha Condé a apporté un nombre de précisions sur les futurs partenariats stratégiques dans le domaine de l’eau, avec la Société des eaux de Guinée (SEG) qui va accueillir les sociétés françaises Saur et Veolia, l’électricité avec l’intérêt manifesté par Edf, après le prochain appel d’offres validé avec la Banque mondiale. Egalement dans le domaine des infrastructures routières dans lequel, certaines sociétés françaises comme Satom, œuvrent déjà, notamment en Guinée forestière. Il y a aussi le domaine des barrages hydroélectriques auquel s’intéresse Christophe Margerie de Alsthom pour le dispatching de l’énergie de Kaléta. Car, pour l’énergie notamment, le chef de l’Etat guinéen a promis la tenue prochaine d’un Tour de table autour du barrage de Souapiti en 2015 avec des partenaires comme la Banque mondiale, Mubadala et la BEI. Souapiti sera hautement complémentaire des barrages de Kaléta et de Garafiri. Mais pour cela, il faut régler quelques contingences techniques, notamment la présence de 40.000 personnes autour du site. A toutes ces entreprises françaises, le message présidentiel est clair : « Il faut venir en Guinée. Il faut que les entreprises françaises soient plus audacieuses », a déclaré le président Condé qui, au passage, a rendu hommage au partenariat avec Air France pour la gestion de l’aéroport de Conakry avec la Sogeac. Tout en citant en bon exemple la réalisation du pont de Taouyah, en banlieue nord-ouest de Conakry, par une entreprise française : « Le pont de Taouyah est un ouvrage qui va durer » dit-il, parce que construit sur la durée, pour répondre aux exigences de l’Union européenne qui ne veut plus financer certaines routes, à cause de leur faible résistance au passage de certains camions de poids lourds. « Nous souhaitons désormais des routes en béton armé, solides et larges ». A l’instar du projet envisagé pour la construction de routes autour des zones de Hamdallaye, Cosa, Bambéto, Enco 5 par la société française Louis Berger. Mais les entreprises françaises restent pénalisées par l’absence de la garantie Coface à leurs actions en direction de la Guinée, déplorent les privés guinéens, parce que l’administration française reste encore frileuse, selon Michel Roussin, ex ministre de la coopération, vice-président Afrique du Medef. « Nous passons le temps à convaincre le ministère de l’Economie et des finances à Bercy. A propos de la Coface, nous en sommes conscients, on se bat contre l’administration, mais restons imaginatifs et confiants », a-t-il dit. Pour un meilleur partenariat, comme la demande faite par le patron de Total Afrique, Momar Nguer, il faut une ouverture du capital de la compagnie Total aux privés guinéens.

Barrage Hydroelectrique de Kaléta

L’aménagement hydroélectrique de Kaléta situé sur le Konkouré dans la sous préfecture de Tondon, préfecture de Dubréka, à 115 km en ligne droite au nord-est de Conakry et à 130 km en amont de l’embouchure du fleuve Konkouré, en territoire de la république de Guinée. La cote de retenue normale est de 110 m, avec un réservoir au fil de l’eau qui aura une superficie de 2,82 km² et un volume total d’eau de 22 millions de m3 ou 22 h m3. L’aménagement comprendra les ouvrages ci – après: – Barrage poids en béton compacté au rouleau (BCR) d’une hauteur sur fondation de 22 m et une longueur en crête de 983 m, – Usine électrique en pied de barrage équipée de 3 groupes turbines-alternateurs de type Kaplan de 80 MW chacun de puissance installée et un débit d’équipement de 180 m3/s par groupe, soit un débit d’équipement total de 540 m3/s; alimentée par 3 conduites forcées qui amènent l’eau aux bâches spirales des turbines Kaplan de la centrale, -Ligne 225 kV de raccordement au réseau 225 kV de l’OMVG, -Cités d’habitation du maître d’ouvrage, -Route d’accès d’une longueur de 69,5 km depuis la localité de Koubiya sur la route nationale Conakry – Boké.

L’interconnexion des réseaux électriques des quatre pays membres constituée: -d’une ligne 225 kV bouclée de longueur totale de 1 677 km, en alliage d’aluminium de sections 570 mm² et 228 mm², ayant une capacité de transit thermique en boucle de 800 MW et dont un des câble de garde est équipé de fibres optique, -14 postes 225/30 kV et un poste 225/110/30 kV, -et d’un système automation avec un dispatching principal à Kaléta et d’un dispatching de repli à Sambangalou.

OBJECTIFS:

L’objectif sectoriel du projet vise à renforcer la coopération et l’intégration régionale des pays membres de l’OMVG dans le secteur de l’énergie, et particulièrement dans le sous-secteur de l’électricité. Le Projet a pour objectifs spécifiques la réalisation du barrage hydroélectrique de Sambangalou, ainsi que de la ligne d’interconnexion des réseaux électriques des quatre pays membres de l’OMVG

Elections Présidentielles 2015

Dans la perspective de l’organisation de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain, la CENI a déployé sur le terrain, des missions de formation des membres des commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE) et ceux des commissions administratives d’affichage et de correction des listes électorales (CAACLE). C’était du 18 au 23 avril dans toutes les circonscriptions électorales du pays.

Ces missions s’inscrivent singulièrement dans le cadre du lancement le 24 avril dernier par la CENI et son opérateur technique Gemalto, de la révision du fichier électoral. Cette révision va se poursuivre jusqu’au 08 juin prochain sur le territoire national.

Après un tour sur le terrain à Conakry, notre équipe de reportage a constaté qu’en dépit de quelques écueils, le déroulement de l’opération est satisfaisant.

Dans les Ambassades et Consulats retenus par la CENI, cette révision va démarrer le 10 mai pour prendre fin le 10 juin inclusivement. Dans cette optique, les jours qui suivent, des missionnaires de l’Institution électorale se rendront à l’étranger pour faire cette révision des listes électorales en vue d’une élection présidentielle propre et inclusive.

Passeports biométriques

Dans la perspective de la délivrance prochaine des passeports aux guinéens résidant à l’Etranger, j’ai l’honneur de vous faire parvenir ci- joint, pour information et large diffuslon auprès de nos concitoyens, I’Arrêté conjoint no.3536/MSPC/MEF/SGG du Ministre d’Etat Chargé des Finances et du Ministre de la Securité et de la Protection Civile, portant tarification des passeports biométriques.